Récit d’un jeune qui rencontre pour la première fois Natacha Polony, une journaliste hors du commun

Introduction

Depuis un certain temps je me suis abonné au média indépendant et souverainiste

« Marianne TV » qu’a lancé Natacha Polony en compagnie d’une formidable équipe de journalistes, d’essayistes, d’économistes qui co-animent avec elle Marianne TV. C’est une journaliste hors normes et objective dans la façon de pratiquer son métier. Elle est aussi essayiste politique et apporte bien souvent des analyses qui sonnent juste selon moi, malgré que je ne sois pas toujours en accord avec ce qu’elle avance. Elle a aussi écrit des livres notamment : «  Changer la vie. Pour une reconquête démocratique ». Contrairement à la plupart des journalistes et essayistes politiques, Natacha Polony n’obéit pas au système financier, mondialiste et libéral qui participe activement à la destruction de l’humanité, de l’environnement, de notre pays ainsi que celle des peuples du monde.

À la rencontre de Natacha Polony et de son équipe de Polony TV à Paris

J’ai vu qu’elle organisait une conférence avec l’équipe de son média sur la question du complotisme à 18 h au théâtre de l’œuvre à Paris le 9 avril. Après de longues hésitations, je me suis enfin décidé à réserver une place et faire le déplacement pour la voir enfin.

Je suis parti lundi matin avec détermination afin de la rencontrer le jour même malgré la grève des cheminots. J’ai commencé ma route en faisant du stop de Grenoble à Lyon puis en terminant dans un des seuls trains de la journée qui allait à Paris, car le stop ne fonctionnait pas visiblement.

Arrivé à Paris sous une bruine, après ce long périple, j’allai à la recherche d’un petit troquet pour me poser avec mes bagages derrière un demi et d’un cigarillo. J’attendais avec enthousiasme et appréhension que la fameuse conférence à laquelle je m’étais tant préparé ait enfin lieu à quelques pas de là.

Arrivé sur place au Théâtre de l’Oeuvre, un employé du personnel me proposa aimablement de veiller sur mes affaires, puis je pris place dans la somptueuse salle ornée de rouge, de dorures, de miroirs ainsi que de beaux lustres anciens. Je n’avais jamais vu un si beau théâtre de toute ma vie. Je pensais que ce genre de lieu n’était accessible qu’aux privilégiés. C’était fabuleux et confortable, j’eus un instant l’impression d’être dans un rêve éveillé ou bien dans un film de Wes Anderson. Tout à coup, elle arriva avec son équipe, la conférence put enfin commencer, Dieu merci.

À un moment donné, elle parla de la jeunesse française qui était en perdition et se cherchait pour une partie d’entre elle dans le Djihad et certains extrêmes dangereux car cette jeunesse avait été oubliée et abandonnée du reste de la nation. Elle expliquait que le problème était que la République et la communauté nationale n’avaient pas su les intégrer correctement en leur sein et que celle-ci n’avait plus de repères ni d’exemples pour se construire convenablement avec un esprit critique, des valeurs et une culture française. Ce qui était émouvant dans ce constat, c’est qu’elle avait de l’empathie pour nous, la jeunesse de France, celle qui représentera la France de demain. J’en avais presque les larmes aux yeux tellement c’était touchant.

En y repensant, si dans ma vie et plus précisément dans mon enfance je n’avais pas eu des modèles et des héros ordinaires, je serais très certainement devenu un petit délinquant à la Villeneuve, quartier sensible de Grenoble à la fin des années 1990. J’aurais très bien pu aussi ne pas avoir d’emploi ou hélas travailler en ESAT comme un demeuré en 2010 ou pire encore devenir un stupide témoin de Jéhovah accro aux jeux en ligne massivement multijoueur en 2012. Heureusement que j’ai fait de belles rencontres qui m’ont permis de croire en moi et en mes capacités. Ce sont elles qui m’ont donné une chance et me prirent sous leur aile tout en me considérant, m’aimant et me respectant afin que je puisse avancer la tête haute, malgré des hauts et des bas de la vie.

Malheureusement d’autres n’ont pas eux la chance que j’ai eue et ont donc renoncé à vivre avec honneur et à s’intégrer au sein de la communauté nationale, laquelle n’a pas su accomplir ses devoirs républicains et humains. C’est ainsi qu’ils ont choisi la voie du Djihad en désespoir de cause, dans le but d’envoyer un signal de détresse à l’ensemble de la nation qui n’a pas su les entendre jusque là. Mais ceci ne justifie en rien les crimes qu’ils ont commis. Je crois que c’est ce qu’essaie de nous dire Natacha Polony.

Un des seuls véritables points de désaccords que j’ai avec Natacha Polony et son équipe est qu’ils mettent tous les blogueurs, médias alternatifs et indépendants dans le même sac que les sites internet complotistes et de fake news. C’est une injure à tous celles et ceux qui proposent du contenu journalistique de qualité sur internet.

Bref, revenons au sujet initial, la conférence de cette chère Natacha. Au bout de quelques heures seulement et après un petit débat entre elle, son équipe et le public, la conférence prit fin. À vrai dire le public était un peu resté sur sa faim, tout comme moi, d’ailleurs.

Je sortis un peu déçu de n’avoir pas pu l’approcher comme je me l’imaginais. Une dame d’un certain âge me lança que je ne devais pas être aussi défaitiste et me dis de retenter immédiatement ma chance. J’allai voir l’employé du guichet pour savoir à quelle heure elle sortait avec son équipe, pour que je puisse aller la saluer. Une personne de son équipe en costume cravate à la chemise bleu turquoise s’avança vers moi et me proposa de m’entraîner à serrer la main de Natacha Polony tout en discutant avec moi. Natacha arriva dans la halle, je tremblais comme une feuille à sa vue; je ne sais pas si c’est à cause du froid ou du fait que j’avais le trac – un peu les deux, en fait. Je pus lui serrer la main et la saluer tout en tremblotant, et me présentai de manière maladroite et confuse, tout lui demandant un autographe sur un vulgaire bout de papier. Ce fût ma – modeste – manière de lui montrer ma reconnaissance pour le travail journalistique et les analyses politiques et sociétales admirables qu’elle avait produits.

Ce que j’ai senti en elle, c’est que c’est quelqu’un d’élégant, d’érudit, d’emphatique et de bienveillant, tout en étant ferme et dur à la fois. Un instant après je suis reparti comme j’étais venu, tout en étant reconnaissant envers Natacha Polony et son équipe. Après cela j’allai vers d’autres horizons à Paris notamment voir de la famille et des amis, visiter « Tolbiac la commune libre » ainsi que faire des boutiques diverses et variées. En somme de bonnes vacances à Paris.

Au final je ne regrette pas de m’être donné du mal pour monter à Paris afin de la rencontrer. Un ces jours tout de même, j’espère avoir le privilège de m’entretenir avec elle autour d’un verre, car j’ai envie de mieux la connaître; j’aimerais également avoir son avis sur quelques sujets sociétaux et politiques. En tous cas je compte aller à une partie de ses prochaines conférences que j’attends avec impatience si mes moyens me le permettent.

Vos retours sont les bienvenus.

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